Des abîmes illuminés aux cieux les plus sombres
Nos étranges âmes s’égarent, poursuivies par leurs ombres
Traquées par les troupeaux, vils esprits inconscients
Cherchant le renouveau, réduisant à néant
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Les douces œuvres humaines de l’incompréhension
Futile, qui nous plonge dans ces eaux noires et profondes
Nous enfermant ainsi dans nos putrides bastions
Dominés des puissants glaciers qui sur nous fondent
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Générants les feux immondes des flots de la terre
Chaleur sournoise que peux tu contre le grand hiver,
Lui-même qui fige la trop grande ardeur de la vie
Libérant de nos corps notre puissant esprit
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Délestant l’âme des choses, en notre symbiose
Fusion accomplie, avec le froid, l’osmose
Nous ne sommes qu’un, et le sombre unique est nous tous
Puissant plus que tout, dans l’aléatoire il pousse
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Se nourrissant de nos faiblesses, incontrôlable
Si ce n’est par nous, mais notre âme ineffable
N’est pas mais elles sont médiocres divisions humaines
L’individualité si forte mais malsaine
§
Nous plonge dans notre refuge, gouffre de l’oubli
Où le vertige haineux voile nos tristes vies
Vouées au non-être, enfant du défaiseur
Qui nous ronge depuis toujours, là est son labeur
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