gling - PJ
il reste encore tant de choses à vivre et beaucoup à exprimer...
... je ne sais toujours pas comment m'exprimer...
exprimons déjà ce que les générations ont fait.
Neige des cerisiers en fleurs
comme tout était blanc dans mon coeur
quand je vous ai rencontrés
et que j'ai cru que c'était vous
qui veniez vers moi...
mais vous ne m'avez pas prise dans vos bras
et le vent s'est levé
faisant voler comme des pétales
nos premiers flocons.
puis la terre tourna et les esprits se mélèrent...
On me disait
d'apprendre à désaimer
de quitter nos fardeaux
des tendresses humaines
d'entrer dans mon hiver
avec pour seul manteau
celui de nos coeurs nus
de peupler nos déserts
avec des inconnus
de marcher à tous vents
sans regarder derrière
sans entendre ces cris
qui montent de la terre
sans voir dans vos ciels gris
ces bras tournés vers vous...
je me disais
d'apprendre à désaimer
mais je pleurais d'amour
et ne m'écoutais pas...
enfin... quelque chose était sorti de moi : signal
Des abîmes illuminés aux cieux les plus sombres Nos étranges âmes s’égarent, poursuivies par leurs ombres Traquées par les troupeaux, vils esprits inconscients Cherchant le renouveau, réduisant à néant § Les douces œuvres humaines de l’incompréhension Futile, qui nous plonge dans ces eaux noires et profondes Nous enfermant ainsi dans nos putrides bastions Dominés des puissants glaciers qui sur nous fondent § Générants les feux immondes des flots de la terre Chaleur sournoise que peux tu contre le grand hiver, Lui-même qui fige la trop grande ardeur de la vie Libérant de nos corps notre puissant esprit § Délestant l’âme des choses, en notre symbiose Fusion accomplie, avec le froid, l’osmose Nous ne sommes qu’un, et le sombre unique est nous tous Puissant plus que tout, dans l’aléatoire il pousse § Se nourrissant de nos faiblesses, incontrôlable Si ce n’est par nous, mais notre âme ineffable N’est pas mais elles sont médiocres divisions humaines L’individualité si forte mais malsaine § Nous plonge dans notre refuge, gouffre de l’oubli Où le vertige haineux voile nos tristes vies Vouées au non-être, enfant du défaiseur Qui nous ronge depuis toujours, là est son labeur .