Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
333
Publicité
7 juillet 2005

gling - PJ

dscf1545

il reste encore tant de choses à vivre et beaucoup à exprimer...

... je ne sais toujours pas comment m'exprimer...

exprimons déjà ce que les générations ont fait.

Neige des cerisiers en fleurs

comme tout était blanc dans mon coeur

quand je vous ai rencontrés

et que j'ai cru que c'était vous

qui veniez vers moi...

mais vous ne m'avez pas prise dans vos bras

et le vent s'est levé

faisant voler comme des pétales

nos premiers flocons.

puis la terre tourna et les esprits se mélèrent...

On me disait

d'apprendre à désaimer

de quitter nos fardeaux

des tendresses humaines

d'entrer dans mon hiver

avec pour seul manteau

celui de nos coeurs nus

de peupler nos déserts

avec des inconnus

de marcher à tous vents

sans regarder derrière

sans entendre ces cris

qui montent de la terre

sans voir dans vos ciels gris

ces bras tournés vers vous...

                                je me disais

d'apprendre à désaimer

mais je pleurais d'amour

et ne m'écoutais pas...

enfin... quelque chose était sorti de moi : signal

Des abîmes illuminés aux cieux les plus sombres

Nos étranges âmes s’égarent, poursuivies par leurs ombres

Traquées par les troupeaux, vils esprits inconscients

Cherchant le renouveau, réduisant à néant

§

Les douces œuvres humaines de l’incompréhension

Futile, qui nous plonge dans ces eaux noires et profondes

Nous enfermant ainsi dans nos putrides bastions

Dominés des puissants glaciers qui sur nous fondent

§

Générants les feux immondes des flots de la terre

Chaleur sournoise que peux tu contre le grand hiver,

Lui-même qui fige la trop grande ardeur de la vie

Libérant de nos corps notre puissant esprit

§

Délestant l’âme des choses, en notre symbiose

Fusion accomplie, avec le froid, l’osmose

Nous ne sommes qu’un, et le sombre unique est nous tous

Puissant plus que tout, dans l’aléatoire il pousse

§

Se nourrissant de nos faiblesses, incontrôlable

Si ce n’est par nous, mais notre âme ineffable

N’est pas mais elles sont médiocres divisions humaines

L’individualité si forte mais malsaine

§

Nous plonge dans notre refuge, gouffre de l’oubli

Où le vertige haineux voile nos tristes vies

Vouées au non-être, enfant du défaiseur

Qui nous ronge depuis toujours, là est son labeur

.

dscf1500

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité